DIVEM 2009
Difficile d’imaginer que seuls les 18 mois d’élevage en fût et les deux ans supplémentaires différencient ce vin des initiales de DIVEM. Le DIVEM 2009 suivant "les initiales de DIVEM" dans l'ordre de la dégustation, la plupart des dégustateurs sont surpris par le contraste qui existe entre les deux vins. Le registre aromatique est totalement différent. On est ici sur des fruits secs et des notes confiturées proches des arômes d’un Banyuls ou d’un Porto. Avec quelques notes kirschées également.
Plusieurs dégustateurs m'ont fait part de leur méfiance quand je leur ai signalé un élevage en fût de 18 mois. Beaucoup d'amateurs (et de professionnels) se méfient aujourd'hui des goûts de boisé. Aromatisation du vin qui a fini par lasser grand nombre de consommateurs. Je les rassure en leur indiquant que je n'utilise pas de bois neuf et que mon intention n'est surtout pas de marquer le vin par des odeurs de bois. Effectivement, la dégustation montre que l'odeur de bois n’est pas perceptible au nez.
En bouche, la matière est imposante mais les tanins sont fondus. Malgré cette concentration et ses 15.5° d’alcool, ce vin possède, à l’images des vins de Montpeyroux, une grande fraîcheur et de ce fait un bel équilibre. Cette sensation de fraîcheur est accentuée par quelques notes mentholées soulignées par plusieurs dégustateurs. En bouche également, aucune sensation de boisé n'est signalée.